14 novembre 2008
Ah ! Je le sçavois bien qu'elle a la fesse molle - Étienne Jodelle
Ah ! Je le sçavois bien qu'elle a la fesse molle
Ah ! Je le sçavois bien qu'elle a la fesse molle,
La paillarde qu'elle est, et que mon vit batteur
A son con effondré ne feroit point de peur !
Con qui va distillant une moiteuse colle,
Que te sert-il d'user de si prompte bricole,
D'un mouvement paillard et d'un souspir trompeur,
Tesmoignant que mon vit lui muguette le coeur ?
Mon vit vague dedans comme en une gondole !
C'est une estable à vits, et tout vit passager
Quelque gros train qu'il ait, au large y peut loger,
Et n'est pas bien reçu s'il a petit bagage ;
Et pour parler au vray des honneurs de son con,
Il est aussi dolent, sans un vit de mesnage,
Qu'un aveugle esgaré qui n'a point de baston.
Étienne JODELLE
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