Par l'ample mer, loin des ports et arènes - Mellin de Saint-Gelais

Par l'ample mer, loin des ports et arènes

Par l'ample mer, loin des ports et arènes
S'en vont nageant les lascives sirènes
En déployant leurs chevelures blondes,
Et de leurs voix plaisantes et sereines,
Les plus hauts mâts et plus basses carènes
Font arrêter aux plus mobiles ondes,
Et souvent perdre en tempêtes profondes ;
Ainsi la vie, à nous si délectable,
Comme sirène affectée et muable,
En ses douceurs nous enveloppe et plonge,
Tant que la Mort rompe aviron et câble,
Et puis de nous ne reste qu'une fable,
Un moins que vent, ombre, fumée et songe.

Mellin de SAINT-GELAIS

Comments

[ghis]

la vie est belle et horrible en même temps, je t'aime, tu ne m'aime pas et pourquoi ,
que nenni ma fois
l'amour est court car la vie est courte
le soleil brille et la nuit nous emporte dans un monde de rêve beaux ou horrible
jeune et beau tu es plein de vie et de santé
un peu plus vieux tu deviens plutôt en mauvaise santé, douleurs surviennent, mais sagesse aussi, bonheur !
mais si esprit reste aussi pointu et brillant "béni soit le ciel et Dieu ou les dieux-
surtout ne te laisse pas avoir par la mauvaise idée de l'age