18 janvier 2010
Divagation - Muze15
Puis, comme l'eau trop longtemps retenue d'un barrage qui se libère enfin, nous nous étions soudain violemment étreints, nous laissant aller à la retrouvaille des corps, nous enlaçant dans un abandon complet des poitrines et des âmes, serrant mutuellement nos corps fragilisés pour puiser chez l'autre la chaleur, le réconfort et la consolation, les bras démultipliés, empressés, imprécis, les mains douces, fiévreuses, tâtonnantes, je lui caressais les épaules, je lui touchais les joues, le front, les tempes. Je passais mes mains sur son visage, et je le regardais. La main et le regard, il n'est jamais question que de cela dans la vie, en amour, en art...
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