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CLOPIN - CLOPANT
23 août 2007

Sur la plage un autre jour - Muze15

Sur la plage un autre jour

La plage est un rivage en pente douce dont les navires peuvent difficilement approcher. Ils ne sont pas fous, les navires. Ils préfèrent dégazer au large. La plage, c'est aussi la rive sableuse d'une mer où l'on peut se baigner. J'aime ces plages…
En France, il y a cinq mille cinq cents kilomètres de côtes. Après avoir vu « Tant qu'il y aura des hommes », et Déborah Kerr dans les bras de Burt Lancaster, on ne peut que se mettre à rêver de côtes d'amour. Comme s'il pouvait y avoir une plage horaire des sentiments. J'ai vu « La Plage des désirs » et « La Plage déserte », et puis j'ai écouté « La Plage romantique ».
La plage ne trompe pas. Les gens y ont des corps d'attache. La plage est la quintessence de la nudité. Pensez-donc ! Chaque année, deux millions de naturistes débarquent sur les plages de France. L'horreur ! Quatre-vingts pour cent des Français ne considèrent-ils pas la plage comme l'endroit le plus attirant pour faire l'amour ?
Des parfums de baume solaire et de pralines nous reviennent encore. L'Atlantique fait des chichis, la Méditerranée des chouchous. Mêmes fragrances. La plage est comme l'armée. Elle vous met en uniforme d'épiderme. Impossible de tricher. Les regards se confondent avec les flots, les cheveux avec le sable. La plage a beau être démocratique, elle est élitiste. Adonis en caleçon serré et naïades au Cœur croisé n'y sont pas légion !
On aime la plage comme une icône. Comme BB dans « Coquillages et crustacés ». « La plage était déserte, chantait Jacques Brel, et les vagues vous diront combien pour la Fanette j'ai chanté de chansons… ». Avec la pollution, c'est parfois difficile. Il n'y a pourtant que soixante-quatre sites sur mille huit cent quarante-quatre qui ont été déclarés impropres.
Sur la plage, nous sommes comme l'enfant qui vient de naître. Le sable chaud fait figure de couette. On ne manque pas d'air. Il y a la mer que l'on voit danser. Les bateaux blancs, les goélands. Tout l'arsenal d'une ivresse iodée. Tout passe et repasse… Nous débarquerons encore sur les plages de nos souvenirs. Le temps ne s'arrêtera plus. Avec le sable en guise de sablier !
Muze15

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Commentaires
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Comme toujours, je lis et relis, ton phrasé parfait, juste, revigorant, aérien ; mais avant tout sentimental et tellement romantique ! <br /> <br /> Comme tu me manques, ma muze, loin de moi, mais toujours à l'écoute des moments, où tu effeuilles nos dires ; pour me comprendre, me rassurer ; toujours là pour nous rejoindre lors de nos fabuleux fou-rires.
CLOPIN - CLOPANT
  • Plutôt un "carnet" de vie qu'un journal intime! Pépites de lectures, trésors de musique, magie des mots, "tsunami" de sensations, de découvertes, de pistes de réflexion pour mieux cheminer dans ce monde cruel et érodant.
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